leïla mailly
À propos de Leïla
Après dix ans de formation en danse contemporaine en France, Leïla (Elle, She, They) conclut son parcours préprofessionnel en interprétation au sein de l’École de Danse Contemporaine de Montréal (EDCM) au Québec, en mai 2016. Dès sa sortie, elle amorce sa carrière d’interprète auprès de la chorégraphe Catherine Gaudet avec qui depuis, elle collabore régulièrement. Leïla compte à son actif diverses reprises de rôles notamment dans Au sein des plus raides vertus, de Catherine Gaudet ; BREACH d’Alexandre Morin et dans Solitude Duo, de Daniel Léveillé Danse.
Parallèlement, Leïla obtient, la Bourse de soutien à l’entrainement de Circuit-Est, désignée par les dix compagnies membres, pour la saison 2018-2019. Elle a eu la chance d’enseigner à l’EDCM, à titre de « coach » dans le cadre du cours d’interprétation 1. Elle se forme ensuite à l’Institut International de Gymnastique Holistique – Méthode du Dre Ehrenfried (IIGH) , dont elle obtient la certification d’éducatrice somatique spécialisée dans cette pratique en Décembre 2020.
À titre d’interprète, Leïla aime se prêter aux enjeux de l’interprétation pour se déjouer elle-même, se réinventer; incarner des états de corps et d’âmes porteurs de nouvelles perspectives, considérations de soi et des autres, ainsi que de notre environnement. Elle aime l’idée d’explorer la subtilité d’un imaginaire et d’une sensibilité, qui, à ses yeux, permet d’établir un pont avec le Monde, toujours en quête d’harmonie et de sagesse.
De plus, Leïla a toujours aspiré à se rapprocher de pratiques qui favorisent l’autonomie en générale, l’épanouissement et l’expression de soi, émancipatrice, libre — comme le mouvement, la communication consciente, l’herboristerie, la permaculture (humaine) et la méditation. Ainsi grâce à la GHE, elle souhaite offrir et partager ses connaissances pour que le plus grand nombre de personnes puissent renouer avec leur corps (« soma ») et leur capacité à en prendre soin, le comprendre, l’écouter et le laisser être. Elle croit à l’importance de se réapproprier à la fois cet espace, autant dans le quotidien que pour niveler sa parole artistique dansée. À la fois, il y a par la transmission de l’éducation somatique une démarche militante par la philosophie (corps-esprit) qu’elle sous-tend. Un souhait de contribuer à la préservation du Vivant , du « care », de favoriser des pratiques « d’empowerment » qui nous redonne une opportunité de faire « l’expérience de son corps en tant que lieu de connaissance. » (Gillain, 2002), de développer un sens critique, réflexif, et une « autorité interne somatique » (Fortin, 2008) pour nous émanciper au mieux de certaines pollutions/injonctions sociales capitalistes, néo-libérale, patriarcale, etc.
Dernièrement, malgré les ravages de la COVID-19 sur le secteur culturel, Leïla participe à la dernière création de Catherine Gaudet, intitulée « Les jolies choses » et commence l’enseignement de la Gymnastique Holistique Ehrenfried (GHE) à Montréal.