2022-09-12
 
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L’École supérieure de ballet du Québec

Les origines de l’École supérieure de ballet du Québec remontent au début des années 1950. Ludmilla Chiriaeff, danseuse, chorégraphe et professeure de danse, arrive à Montréal tandis que la toute première chaîne de télévision francophone en Amérique du Nord voit le jour. Sans tarder, Madame Chiriaeff met son talent et son énergie au service des émissions de variétés de Radio-Canada, mais elle ne se limite pas au cadre du petit écran. Elle fait œuvre de pionnière, donnant à la société québécoise sa première compagnie de danse classique d’envergure, les Grands Ballets Canadiens, et l’École supérieure, son premier établissement national entièrement voué à la formation professionnelle de danseurs. À la demande du ministère des Affaires culturelles du Québec, en 1966, Madame Chiriaeff incorpore l’École supérieure, qui obtient quelques années plus tard une charte indépendante de la compagnie.

Aujourd’hui encore l’École supérieure demeure le seul établissement francophone en Amérique du Nord à offrir une formation professionnelle en danse classique complète.Accessibles sur auditions seulement, les portes de l’École supérieure sont également ouvertes aux jeunes artistes du Québec, mais également à ceux des toutes les autres provinces du Canada et à ceux de pays étrangers.

En plus de son programme en interprétation de la danse l’École supérieure offre un programme d’études de 720 heures qui vise à former des enseignants en danse. Aussi, depuis janvier 2018, elle offre un programme de perfectionnement de 60 heures pour les accompagnateurs de la danse.

En complément à sa mission éducative, l’École supérieure abrite la Bibliothèque de la danse Vincent-Warren (BDVW) et sa médiathèque. Il s’agit de l’une des plus importantes bibliothèques spécialisées en danse en Amérique du Nord. Elle est également classée parmi les 25 bibliothèques remarquables du Québec.