Aly Keita
Aly Keita démarre sa carrière artistique à Conakry (Guinée) à l’âge de 13 ans, lorsqu’il commence à pratiquer les danses afro-urbaines. Il obtient son diplôme en arts du cirque (acrobaties au sol, équilibre, jonglerie) au Centre d’art acrobatique Keita Fodeba (2007-2015), où il se perfectionne aussi en musique et en ballet traditionnel.
En Afrique de l’Ouest, il collabore avec le Ballet de Matam (Guinée), créé par le danseur et chorégraphe international Sékouba Camara, directeur artistique de l’Ensemble National de Guinée (auparavant les Ballets africains), la compagnie Teriya Hibiscus (Guinée), le Cirque Mandingue (Guinée), les Ballets Mandinka (Sénégal), les Ballets Africains Fanbonies (Sénégal), le Centre culturel Blaise Sainghor (Sénégal).
Il arrive au Canada en 2016 grâce à un projet d’échange culturel entre jeunes Inuit et Guinéens pour la réalisation d’un documentaire (Circus without borders), tourné entre la Guinée et Iqaluit, au Nunavut. Ensuite, il collabore avec Productions Kalabanté, le Cirque Eloize et Cavalia (Odysséo). Il rejoint ensuite la compagnie de danse Nyata Nyata, dirigée par Zab Maboungou, où il complète le programme d’entraînement et de formation artistique et professionnel en danse (PEFAPDA), et il participe comme interprète à l’œuvre Mozongi.
Entre 2020 et 2021, il travaille à la création de son œuvre chorégraphique « Djata: Conversations du Manden », réalisée grâce au soutien de La Serre Arts Vivants, Les grands Ballets Canadien de Montréal/CAM, les Cliniques dramaturgies du FTA et la Place des arts.
Fasciné par les collaborations interdisciplinaires, il s’ouvre à la musique et à la création numérique (Opéra de Lévis; MAPP_Montréal; Collectif White Wash; etc). En plus de son expérience sur scène, il cumule des expériences en médiation culturelle, collaborant avec différents festival et organismes dans le domaine communautaire, de l’immigration et de la santé.