DIANA ROSS DREAM · Aisha Sasha John

Montréal, été 2015. Une question. Le sommeil. Un rêve en réponse : Diana Ross à Broadway dans une mer de danseur·euses d’or rose vêtu·es. Un rêve de vitalité et d’appartenance si intense qu’il me somme. C’est un appel.

Dans DIANA ROSS DREAM, l’être ensemble noir est la condition pour la communauté. C’est un rêve dans lequel on danse en relation, nos gestes motivés par l’énergie de la rencontre, avec soi et avec l’incertitude même. On choisit de se laisser voir dans l’être. Le mouvement est une technologie pour la sensation, une technologie de la sensation. Une éthique de l’inconnu chérit nos interactions. On reçoit. On attend. On laisse l’oiseau trouver le doigt. On est voie, ancienne et éternelle, miraculeuse et ordinaire.

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Montreal, summer 2015: I fell asleep to a question and was answered in the form of a dream: Diana Ross on Broadway in a sea of rose gold costumed dancers—a dream of spiritedness and belonging so vivid as to announce itself as instruction, as a call.

In DIANA ROSS DREAM, Black being-together is the condition for community. This is a dream in which we dance relation, our movement motivated by the energy of encounter— with each other and with uncertainty itself. Fundamentally, we elect to be seen being, understanding movement as a technology for and of feeling. An ethics of not-knowing cherishes our interactions: we receive; we await; we let the bird find our finger. This, our vesselhood, we know to be ancient and eternal, miracle and ordinary.

Aisha Sasha John — Chorégraphie et concept / Choreography & concept
Marcus « Ademi » Paris-Johnson, Aisha Sasha John, Devon Snell — Performance / Performance
Tyra Temple-Smith — Artiste durant la période de développement / Development period artist
Dedra McDermott, Evan Webber, Ellen Furey — Regards extérieurs / Outside eyes
Karine Gauthier, Sam Skynner — Conception éclairages / Lighting design
New Chance (Victoria Cheong) and Amy Manusov — Son/Musique / Sound/Music
Nyda Kwasowsky — Costumes / Costumes