État des lieux de la diffusion de la danse pour les jeunes publics
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Emmanuelle Martin, Myriam Tremblay et Julie Tymchuk, dans À travers mes yeux, d’Hélène Langevin, 2018 © Hélène Langevin
Premier diagnostic du genre, ce rapport de La danse sur les routes du Québec (DSR) dresse un solide état des lieux de la diffusion de la danse jeunes publics au Canada grâce à une analyse de données financières et statistiques sur cinq ans. Il propose également plusieurs recommandations d’action aux compagnies et aux subventionneurs en vue d’accroître la diffusion de la danse pour les jeunes publics au Canada. Apprenez-en plus sur les enjeux, tendances et meilleures pratiques du secteur en la matière!
Une diversité des pratiques
Il va sans dire que le Canada est riche de sa diversité. Un des principaux thèmes des observations de ce rapport est l’importance de bien refléter la diversité (des artistes et des pratiques) dans toutes les recommandations en vue d’accroître la création, la production et la diffusion de la danse pour jeunes publics. Même s’il existe plusieurs artistes autochtones, issus de la diversité culturelle et sexuelle ou des minorités de langue officielle au Canada, y compris des artistes sourds ou handicapés, ils ne sont pas suffisamment représentés ou soutenus dans la création et la diffusion de la danse pour jeunes publics.
Il est crucial que les jeunes d’aujourd’hui se voient mieux représentés dans les expériences artistiques qu’ils vivent. La recherche élargit la perception de la danse jeunes publics au Canada en incluant les productions consacrées à la fois aux jeunes publics et à la famille, présentées dans les écoles et par les diffuseurs spécialisés et multidisciplinaires.
Le rapport cerne aussi des enjeux systémiques inhérents à la danse et vise à susciter une meilleure compréhension et une meilleure collaboration pour résoudre ces enjeux. Même si plusieurs des observations ne sont pas nouvelles, elles donnent un bon aperçu des pratiques actuelles et nourrissent un ensemble de recommandations qui permettront aux parties prenantes de se donner un échéancier pour ce qui reste à accomplir.
Cette étude s’inscrit dans la continuité de celle qui a été publiée sur le théâtre jeunes publics (Daigle et Saire, 2016) et avec l’appui du Conseil des arts du Canada.